L'Arrosoir...

J’aimais à vous surprendre encore endormies,
Légères, enveloppées de perles de rosée
Qu'un rayon de soleil venait enluminer
Et donner tout son sens à ma petite vie.

Je languissais, pensif à l’ombre d’un troène
Une rose pourprée apparue sous mes yeux,
Je fus comme éperdu follement amoureux
Je cumulais les ans, elle quelques semaines.

Rien ni personne ne peut influencer le temps
Ni effacer les rides qui rendent vénérable,
Mais j’aurais volontiers vendu mon âme au diable
Pour avancer les âges et reculer les ans.

Elle s’en alla fleurir les jardins de Palmyre
Laissant fané mon cœur au milieu de l’allée
Parmi les coronilles, dahlias et azalées
Puis me griser de nard, d’hydromel et de myrrhe.

Le temps a fait son œuvre en ami infidèle
Me voici à présent un objet remisé
Qui depuis des années ressent son corps rongé,
Posé entre un gibus et une vieille aquarelle.

Un doux rayon de Lune traverse le volet,
Déposant sa lumière sur le miroir d'en face;
Quel est donc cet objet dont le regard me glace?
Est-ce-moi que je voie à travers le reflet?

Ha! Maudite chimère à l'étrange pouvoir,
De s'être contemplé à travers tous les âges
On se voit maintenant cerclé d'un sarcophage
Terminer notre vie dans ce triste mouroir.

Suis-je donc tant usé? Ai-je donc tant vieilli?
La rouille qui me couvre, trop souvent combattue
Je l'entends ricaner de me voir en vaincu,
Enfin! Je t'aperçois, fidèle ennemie.

Ote-moi la souffrance, le mépris, la disgrâce,
N’espère pas de moi la moindre reculade,
Attendre patiemment que mon corps se dégrade?
Non, merci! A l’oubli je préfère l’audace.

Une broderie endormie depuis environ  trois ans.

L'arbre aux coeurs.

Je connus bien des joies, et beaucoup d’amertume,
La jalousie souvent, mais autant que je sache
On peut être arrosoir et avoir du panache
Que l’on reconnaitra lors des honneurs posthumes.

Comment puis-je oublier que toute mon existence
Je la dois aux bleuets, crocus, aux hélianthèmes,
A chacune d'entre elle j'aurais pu dire "je t'aime"
Inondant mon amour de leur évanescence.

Avant qu'autour de moi deux bras rouillés m’enserrent.

Bernard Pellacuer.

Couper, biaiser, raccourcir,

finir par quilter machine,

démonter non décidément non cela ne fonctionne pas rien n'y fait,

venir à la simplicité, et être fort satisfaite!!!!

Voilà mes petits amoureux de Tralala sur une petite pochette cartable,

certaines fleurs sont en roses araignées,

les autres avec des boutons chinés ou de petites roses en résine, 

quelques perles.

Fils Atalie. 

Parfaite pour ranger mon mini cahier de gribouillage format A5.

Pour l'intérieur des pois gris.

Pour l'extérieur des fleurs.

Pour la anse les petits pois gris fixée avec des boutons

il me restera une pression invisible à mettre.

A refaire avec mes petits modèles facile, simple et rapide...

Une douce France sera à suivre le 14 juillet elle est belle à suivre....

Merci à vous qui passez me voir.

Geneviève.

Comments

[joëlle]

superbe finition la petite anse est top! Biz

[mariel19]

Jolie finition pour cette broderie , transformée en cartable à gribouillages, elle va fourmiller d'idées ;)

Bises

[dame tatale]

c'est magnifique!

[verveine et lin]

quelle ravissante finition!

[country 74]

une jolie broderie bien mise en valeur sur ce petit cartable !!

[Ainsi soit fil]

J'adore ce cartable!!! Bisous

[Grany]

Très jolie broderie, bien mise en valeur, bravo pour cette belle pochette

Bizzzzz

[violine]

ce cartable est super et bien utile... pas toujours facile de mettre nos broderies sur un support. Là c'est très réussi

bises

violine

[Niunia18]

Très joli cartable!!

[France mc]

Il est Superbe ce petit cartable .......

Tu as de belles idées.....

Il me reste à monter l’été et 14 juillet....j’espère être à temps pour les photos.

Bon dimanche.

[Noëlle]

Très jolie finition!

Bises

[Ghislaine37]

Bonjour Geneviève

Merci de cette belle poésie, sur l'arrosoir. Jolie broderie finalisée en petit cartable, avec un beau choix de tissus. C'est superbe. Bon Dimanche sous un ciel changeant et frais. Gros bisous.