Notre vie est comme un tissu qui s’élabore,

Un tissu dont je ne sais pas ce qu’il sera,

Mais qui, autour de nous, peu à peu, se tisse sans modèle ni dessin savant.

Dans ce tissu, je peux être un fil, un trait de couleur…

Bleu profond ? rouge éclatant ? ou bien le fil de lin gris.

Cette troisième couleur, au dire des tisserands, est la plus importante

Le gris neutre de tous les jours,

Celui qui fait chanter le bleu profond et le rouge éclatant ;

Celui qui est porteur d’harmonie.

N’avoir que ma propre couleur, et de cela me réjouir,

Pour qu’elle apporte la joie et non la rivalité,

Comme si moi, bleu, j’étais l’ennemi du vert.

Il y a une place pour tous.

Un fil vient à se rompre : aussitôt le travail s’arrête,

Et les mains patientes de tous les tisserands s’appliquent à le renouer.

Chine du dimanche ou machine du dimanche.

Chaque fil, même le plus lumineux, peut disparaître, tissé sous les autres.

Il est cependant là, non loin, même si notre oeil ne le perçoit plus…

Maintenant c’est le tour du mien d’être lancé à travers la chaîne.

Quand son trait aura cessé d’être visible,

Alors l’harmonie apparaîtra.

Et le bonheur adviendra.

(Un tisserand finlandais).

Une petite machine à coudre Soviétique année 1930 environ.

Aujourd'hui il y en avait quatre dont une jolie petite anglaise

mais il faut faire des choix et le orange a gagné.

Un tissu ancien en petite largeur avec des motifs floraux.

A découper et à rebroder ou simplement le centre d'un patch.

Deux chemises de nuit brodées.

Un coussin en richelieu qui va finir dans un livre.

J'ai besoin du panier.

Des ciseaux et des fusettes.

Dans le vide maison sur la même brocante

un beau métrage de lainage gris de chez un ancien tailleur.

Une belle matinée fraiche et ensoleillée

avec des vendeurs très sympathiques.

Dans un beau village de montagne Bourbonnaise.

Il y a quelques jours dans le village du dessous

une autre petite machine en porcelaine.

Parfois le ciel se pare de mille nuages.

Hier la pleine lune faisait la bouille.

Merci à vous qui passez me voir.

Geneviève.

Qui n’aime ces jardins des humbles dont les haies
Sont de neige au printemps, puis s’empourprent de baies
Que visite le merle à l’arrière-saison ;
Où dort, couvert de mousse, un vieux pan de maison
Qu’une vigne gaîment couronne de sa frise,
Sous la fenêtre étroite et que le temps irise ;
Où des touffes de buis d’âge immémorial
Répandent leur parfum austère et cordial ;
Où la vieillesse rend les groseilliers avares ;

Dans mon stock des lainages quelques velours le jardin de Cécile Franconie.

Comme je n'ai pas assez de velours de soie

j'ai utilsé un velours plus épais jaune .

Jardinets mesurant à peine quelques ares,
Mais si pleins de verdeurs et de destructions
Qu’on y suivrait le fil des générations;
Où près du tronc caduc et pourri qu’un ver fouille,
Les cheveux allumés, l’enfant vermeil gazouille ;
Où vers le banc verdi les bons vieillards tremblants
Viennent, sur leur béquille appuyant leurs pas lents
Et gardant la gaîté, – car leur âme presbyte
Voit mieux les beaux lointains que la lumière habite, –
D’un regard déjà lourd de l’éternel sommeil,
Tout doucement sourire à leur dernier soleil ?

Jules Breton.

Je prends mon temps je le broderai après ou pas.

Les fourmis font aussi des jardins de grans-mère

dans une fleur de courgette.

Merci à vous qui passez me voir.

Geneviève.

À Mademoiselle Yvonne M…

Yvonne sérieuse au visage pâlot
A pris du papier blanc et des couleurs à l’eau
Puis rempli ses godets d’eau claire à la cuisine.
Yvonnette aujourd’hui veut peindre. Elle imagine
De quoi serait capable un peintre de sept ans.
Ferait-elle un portrait ? Il faudrait trop de temps
Et puis la ressemblance est un point difficile
À saisir, il vaut mieux peindre de l’immobile
Et parmi l’immobile inclus dans sa raison
Yvonnette a fait choix d’une belle maison
Et la peint toute une heure en enfant douce et sage.

Défi papier le challenge de Willa 12 cours,

je n'ai pas tout fait ni respecté toutes les consignes. 

 Derrière la maison s’étend un paysage

Paisible comme un front pensif d’enfant heureux,
Un paysage vert avec des monts ocreux.
Or plus haut que le toit d’un rouge de blessure
Monte un ciel de cinabre où nul jour ne s’azure.
Quand j’étais tout petit aux cheveux longs rêvant,
Quand je stellais le ciel de mes ballons d’enfant,
Je peignais comme toi, ma mignonne Yvonnette,
Des paysages verts avec la maisonnette,
Mais au lieu d’un ciel triste et jamais azuré
J’ai peint toujours le ciel très bleu comme le vrai.

Guillaume Apollinaire, Alcools.

Mélange de techniques pour créer une tag qui se ferme.

Une page d'un carnet de musique,

recyclage de carton ondulé, de ruban, de boutons,

pochoirs et texture blanche et dorée.

Fleurs de mon jardin de la plante curry.

J.W Gaines and Co.

Tim Holtz idea-ology.

Intérieur les découpage du cours et un dessin sur le vif.

Des pages en forme de carte. 

Des fleurs séchées, de la distress, de l'aquarelle

et des phrases d'un ancien livre pour raconter des histoires.

Le reste de sa vie appartenait à l'histoire. 

La dernière chance peut être.

Une finition tableau recyclage de carton ondulé, gesso,

texture, branche de silène.

3 Octobre - Comme promis Peter.

En attendant Willa.

Voilà il me reste à faire un lien pour attacher ce tableautin.

 A part les ideao-logy, le distress je n'ai pas utilisé de gros matériel, des pochoirs,

gesso, aquarelle Action, pâtes de texture Liddl.

Merci à vous qui passez me voir.

Geneviève.

Sous ces arbres chéris, où j’allais à mon tour
Pour cueillir, en passant, seul, un brin de verveine,
Sous ces arbres charmants où votre fraîche haleine
Disputait au printemps tous les parfums du jour ;

Pour aujourd'hui promenade au jardin,

il fait moins chaud donc il faut s'occuper de lui.

Le panier du jour.

Les oiseaux mangent les tomates avant nous. 

Des enfants étaient là qui jouaient alentour ;
Et moi, pensant à vous, j’allais traînant ma peine ;
Et si de mon chagrin vous êtes incertaine
Vous ne pouvez pas l’être au moins de mon amour.

Cette année les cosmos ne sont pas très haut,

le temps n'était pas là au bon moment d'autres plantes grandissent

tournesol, zinnias...

Volubilis.

Mais qui saura jamais le mal qui me tourmente ?
Les fleurs des bois, dit-on, jadis ont deviné !
Antilope aux yeux noirs, dis, quelle est mon amante ?

Zinnias miniature cette année

et grande fleur.

Ô lion, tu le sais, toi, mon noble enchaîné ;
Toi qui m’as vu pâlir lorsque sa main charmante
Se baissa doucement sur ton front incliné.

Alfred de Musset. 

Les dahlias sont superbes cette année

ils n'ont pas trop la tête en bas.

D'autres à venir put être en fin de saison.

Les tomates

Petites pousses de céleri.

Le fenouil envahi de guêpes.

Mon petit pied de tanaisie planté l'an dernier

est splendide cette année.

En juin j'ai planté un rosier anglais David Austen

au nom de Gertrude Jekyll (botaniste anglaise)

associé au Baie des Anges de Meilland,

le voilà acclimaté avec ses petites roses miniatures pour l'instant.

voilà pour le bol d'air à suivre du papier et des jardins de grand-mère

entre les deux un peu de broderie.

La haie de glaïeuls cette année en haut ils préfèrent cet endroit.

Cadeau d'une amie des rubeckias.

Les lavatères minuscules en tiges mais de grandes fleurs.

Les petites silènes sauvageonnes.

Merci à vous qui passez me voir.

Geneviève.

Terre irréprochablement cultivée,
Miel d’aube, soleil en fleurs,
Coureur tenant encore par un fil au dormeur
(Nœud par intelligences)
Et le jetant sur son épaule:
«Il n’a jamais été plus neuf,
Il n’a jamais été si lourd.»
Usure, il sera plus léger,
Utile.
Clair soleil d’été avec:
Sa chaleur, sa douceur, sa tranquillité
Et, vite,
Les porteurs de fleurs en l’air touchent de la terre.

Paul Eluard.

Voici venir la grille du 14 juillet cette année une brodeuse.

14 juillet 2023 06 07 2023

Créations Gribouille à Petits Points 2023.

Merci de ne pas faire de lien direct avec mes grilles

sur les réseaux sociaux, blogs et forums.

Ephémère.

Les jours commencent à raccourcir vite brodons avant que la saison ne décline.

Doux 14 juillet à tous et toutes.

Merci de passez me voir.

Geneviève.

La mare d’ombre étendue sous les pins parasols
Diminue peu à peu comme le soleil la boit
Avec un claquement sec comme on casse du bois
Une pomme de pin éclate sur le sol.

Alain Hannecart.

Certaines brodent sous leur parasol le petit juillet

il fait trop chaud chez moi c'est toujours juin,

Chantal continue allègrement son petit torchon, merci.

Merci à vous qui passez me voir.

Geneviève.

Léon vient de partir  hier à 100 ans.

En 2021 j'ai créé un sampler hommage à tous les Léon, Pierre, Auguste ....

 Ce sampler n'est pas qu'un hommage à un homme je ne pense pas qu'il aurait aimé,

Léon était un passeur de vie et de liberté pour ne pas oublier.

Leon_04_06_2021 

Créations Gribouille à Petits Points 2021.

Peut être allez vous le broder en ma compagnie,

chacune son rythme, sa toile, ses couleurs ouvrage Mémoire.

Merci de ne pas faire de lien direct

avec mes grilles sur les forums, blogs et réseaux sociaux.

Merci à vous qui passez me voir.

Geneviève.

Red for the blood shed in the name of freedom,
For which we fought,
United.
Blue for the oceans of time we have crossed,
Remaining the land of the free.
White for the peace we wish to share,
All men created equal.

Ma broderie du 4 juillet 2023.

Stars to remember those who fought throughout the night,
Bravely for our land.
Stripes to remind us of the lashings taken by the Prisoners of War.
With a seal, in God we trust
We each are one of many, in which we stand united in brotherhood.
A symbol of pride,

La fleur transformée en pique épingles bleu, blanc, rouge.

A salute to those who died in the fight,
A blanket to cover us in times of need,
Waving high to show we are still here, undefeated.
With honor, you are presented to the world.

Michelle Selby.

Juillet 21 06 2023.

Créations Gribouille à Petits Points.

Bon anniversaire à Elisabeth.

Une pensée pour Léon Gautier dernier  du commando Kieffer parti hier,

le sampler créé en 2021 sera sur le blog dans mon prochain post.

Merci à vous qui passez me voir.

Geneviève.

Le soleil brûlant
Les fleurs qu’en allant
Tu cueilles,
Viens fuir son ardeur
Sous la profondeur
Des feuilles.

Cherchons les sentiers
A demi frayés
Où flotte,
Comme dans la mer,
Un demi-jour vert
De grotte.

Des halliers touffus
Un soupir confus
S’éléve
Si doux qu’on dirait
Que c’est la forêt
Qui rêve…

Chante doucement ;
Dans mon coeur d’amant
J’adore
Entendre ta voix
Au calme du bois
Sonore.

Voici Juillet

Ephémère.

Merci de ne pas faire de lien direct avec mes grilles

sur les forums, réseaux sociaux et blogs.

L’oiseau, d’un élan,
Courbe, en s’envolant,
La branche
Sous l’ombrage obscur
La source au flot pur
S’épanche.

Viens t’asseoir au bord
Où les boutons d’or
Foisonnent…
Le vent sur les eaux
Heurte les roseaux
Qui sonnent.

Et demeure ainsi
Toute au doux souci
De plaire,
Une rose aux dents,
Et ton pied nu dans
L’eau claire.

Albert Samain, Au jardin de l’infante.

Merci à vous qui passez me voir.

Geneviève.