Ce nuage est bien noir : – sur le ciel il se roule,
Comme sur les galets de la côte une houle.
L’ouragan l’éperonne, il s’avance à grands pas.
– A le voir ainsi fait, on dirait, n’est-ce pas ?
Un beau cheval arabe, à la crinière brune,
Qui court et fait voler les sables de la dune.
Je crois qu’il va pleuvoir : – la bise ouvre ses flancs,
Et par la déchirure il sort des éclairs blancs.
Rentrons. – Au bord des toits la frêle girouette
D’une minute à l’autre en grinçant pirouette,
Le martinet, sentant l’orage, près du sol
Afin de l’éviter rabat son léger vol ;
– Des arbres du jardin les cimes tremblent toutes.
La pluie ! – Oh ! voyez donc comme les larges gouttes
Glissent de feuille en feuille et passent à travers
La tonnelle fleurie et les frais arceaux verts !
Des marches du perron en longues cascatelles,
Voyez comme l’eau tombe, et de blanches dentelles
Borde les frontons gris ! – Dans les chemins sablés,
Les ruisseaux en torrents subitement gonflés
Avec leurs flots boueux mêlés de coquillages
Entraînent sans pitié les fleurs et les feuillages ;
Tout est perdu : – Jasmins aux pétales nacrés,
Belles-de-nuit fuyant l’astre aux rayons dorés,
Volubilis chargés de cloches et de vrilles,
Roses de tous pays et de toutes famines,
Douces filles de Juin, frais et riant trésor !
La mouche que l’orage arrête en son essor,
Le faucheux aux longs pieds et la fourmi se noient
Dans cet autre océan dont les vagues tournoient.
– Que faire de soi-même et du temps, quand il pleut
Comme pour un nouveau déluge, et qu’on ne peut
Aller voir ses amis et qu’il faut qu’on demeure ?
Les uns prennent un livre en main afin que l’heure
Hâte son pas boiteux, et dans l’éternité
Plonge sans peser trop sur leur oisiveté ;
Les autres gravement font de la politique,
Sur l’ouvrage du jour exercent leur critique ;
Ceux-ci causent entre eux de chiens et de chevaux,
De femmes à la mode et d’opéras nouveaux ;
Ceux-là du coin de l’oeil se mirent dans la glace,
Débitent des fadeurs, des bons mots à la glace,
Ou, du binocle armés, regardent un tableau.
– Moi, j’écoute le son de l’eau tombant dans l’eau.
Théophile Gautier, Premières poésies.
Il pleut alors prenons un livre dans ma pile
Le secret de Pembrooke Park de Julie Klassen,
j'ai bien aimé cette histoire de revers de fortune et de mystère mélés
je l'ai lu très tard ou très tôt!!!
Un morceau de l'accroche de couverture
"Aussi romantique que Jane Austen et aussi sombre que Charlotte Brontë."
La vengeance des Cendres de Harald Gilbers.
La suite des aventures du commissaire Oppenheimer,
la guerre est fini nous sommes en hiver 1946 à Berlin.
Toujours très détaillé historiquement, plein de suspens
de ces romans qui vous accompagnent.
J'aime cet auteur et j'espérais une suite
mais là il y a aussi une autre nouveauté à paraître chez Calman Levy
je n'attendrai pas sa sortie en poche pour lire Les exfiltrés de Berlin.
Le crocus jaune sort en poche une belle histoire.
La Brodeuse de Wincester et apprendre comment bien défaire un point.
Il me reste à lire :
Le voyage de Cilka de Heather Morris.
La suite du Tatoueur d'Auschwitz.
Après Auschwitz Cilka est accusée de trahison et envoyé en Sibérie,
un triste destin dans une vie mais au bout de l'espoir.
Farleigh field de Rhys Bowen, L'enfant de l'espoir de Gill Thompson.
Bien envie de lire Les soeurs Van Apfel ont disparu de Félicity Mc Lean,
Le bureau du mariage idéal de Allison Monclair,
Les rêves de nos mères de Carine Pitocchi ,
La goûteuse d'Hitler de Rosella Postorino
et vous que lisez-vous!!
Cette année est une belle année pour divers auteurs
et il y a toujours de surprenantes découvertes alors à vos livres.
En fait avec ce temps je monte mon Karma première ligne presque finie...
Doux dimanche.
Merci à vous qui passez me voir.
Geneviève.