Le Relais...
En voyage, on s’arrête, on descend de voiture ;
Puis entre deux maisons on passe à l’aventure,
Des chevaux, de la route et des fouets étourdi,
L’oeil fatigué de voir et le corps engourdi.
Et voici tout à coup, silencieuse et verte,
Une vallée humide et de lilas couverte,
Un ruisseau qui murmure entre les peupliers, –
Et la route et le bruit sont bien vite oubliés !
On se couche dans l’herbe et l’on s’écoute vivre,
De l’odeur du foin vert à loisir on s’enivre,
Et sans penser à rien on regarde les cieux…
Hélas ! une voix crie : « En voiture, messieurs ! »
Gérard de Nerval, Odelettes.
Le voyage ne s'arrête pas mais c'est le début de la route.
Une route pleine d'épines,
de sang ouille ça pique.
Mon majeur crie au secours, le dé me gène alors ouste du balai.
Je n'arrive ni à me servir de celui en fer ni de celui en silicone.
Les petits hexagones rouges prennent leur place.
Je pose les fleurs sans chercher d'unité entre elles.
Voilà les deux premiers rangs.
Des heures de petits points.
Petit plaisir du jour le petit tour au marché
et retrouver des gens heureux,
douce journée à vous.
Merci à vous qui passez me voir.
Geneviève.