Gribouille à Petits Points

Hier, la nue encore avait de sombres teintes,
La plaine était dans l'ombre et les cimes éteintes ;
Et la forêt qui dort, mélancolique à voir,
Découpait sur le ciel son réseau dur et noir.
Tout dormait : toits de chaume, éclairés d'un jour blême,
Étangs, bergers, troupeaux ; et la terre elle-même,
La terre, inerte et froide en ses voiles de deuil,
Avait l'air d'une aïeule étendue au cercueil.

C'était un jour de renaissance

la première goulée d'air d'un enfant qui voit le jour!!!

Sous le signe d'un coeur qui bat.

Promenade au bois à écouter le vent qui fait craquer et crier les branches,

redécouvrir la nature ces odeurs de fleurs et de terre s'émerveiller tout simplement... 

Le temps n'a fait qu'un pas, et voici que la nue
Roule en ses plis vermeils la clarté revenue :
Un vent tiède et léger, sans passer par les monts,
De son souffle adouci réjouit les poumons ;
L'azur luit ; un vert tendre aux rameaux se déploie ;
Il flotte dans les airs comme un frisson de joie.
Et vous croiriez entendre, à ce frémissement,
Tous les bourgeons d'avril s'ouvrir confusément !

Géranium sauvage.

 Salut, blancheur du ciel, de rayons sillonnée !
Première heure d'azur de la riante année !
Murmure, éclat, parfum, sursaut mystérieux
De tout ce qui tressaille et renaît sous les cieux.

Rencontrer marguerite.

 Oh ! Renaître ! Oh ! Sentir enfin qu'on se relève
Dans toute sa fraîcheur et dans toute sa sève !
Comme l'arbre des bois, secouer son sommeil,
Se baigner de nouveau dans un flot de soleil.
Entendre encore chanter, sur son rameau qui tremble.
Et la feuille et l'oiseau qui s'éveillent ensemble :

Pas de confiture de pissenlit cette année.

 Cette félicité de la ronce et du houx,
A l'homme seul, mon Dieu, la refuserez-vous ?
Faut-il que ce géant, que ce roi de la vie,
Même au cyprès des morts jette un regard d'envie,
Et que, seul de ce monde, il ne partage pas 

 Ce réveil du brin d'herbe écrasé sous son pas ?...

Sureau.

Non, non, vous renaîtrez dans mon sein jeune encore,
Enthousiasmes purs, croyances de l'aurore,
Divins songes qu'on rêve aux soirs de son printemps,
Fière virginité de toute âme à vingt ans !
Oui, ne fût-ce qu'un jour, Seigneur, que je m'éveille,
Ame renouvelée, à moi-même pareille,
Quand, sans regret, sans peur, austère adolescent,
Pour quelque droit sacré j'aurais donné mon sang ;
Quand, sous cette pâleur qu'une mère remarque,
Je passais tout un jour à relire Plutarque,
Et que, sur chaque ligne où la vertu brillait,
Les larmes de mes yeux arrosaient le feuillet !
Quand, épiant la nuit quelque forme aux longs voiles,
Je veillais jusqu'à l'heure où penchent les étoiles,
Attendant, bien des fois, dans la pluie et le vent,
Qu'un fantôme apparût sous le rideau mouvant,
Et qu'un gant de la veille, une rose flétrie.
Fût, de là-haut, jetée à mon idolâtrie !
Ou bien, quand, aux grands jours de Pâques ou de Noël,
Aux clartés, aux parfums dont s'entourait l'autel,
J'écoutais le saint peuple et l'orgue se répondre.
Et sentais tout mon être en extases se fondre !

Joseph Autran.

Je ne sais pas qui était le plus heureux? Nous ou le quatre patte!!!

Faites attention à vous aux autres et profiter des petits moments de bonheur.

Empreinte d'éléphant? A suivre dimanche.

Il en restait mais très peu?

Les mésanges sont revenues sur le balcon hier

donner la becquetée à leurs petits.

Toute la fragilité du monde dans quelques grammes.

Merci à vous qui passez me voir.

Geneviève.

Voilà la suite et presque la fin de ce cadeau offert par Renato Parolin.

Je ne broderai pas la grille entière,

un ouvrage qui fût une merveilleuse aide au début du confinement un but,

un remède contre l'enfermement difficile de la vie en appartement.

Ode à la Vie et au Soleil.

Deux femmes heureuses de bavarder simplement et de voir leurs enfants jouer.

Ce confinement n'a pas révélé que du bon

mais de belles âmes ont fait de beaux gestes...

Merci à Elles et Ils qui ont illuminé notre quotidien.

Il ne tient qu'à nous de faire un demain meilleur...

Fin de la tranquilité pour elle.

Merci à vous qui passez me voir.

Geneviève.

Puisque tu fais de la géométrie et de la trigonométrie,

je vais te donner un problème :

Un navire est en mer,

il est parti de Boston chargé de coton,

il jauge 200 tonneaux,

il fait voile vers Le Havre,

le grand mât est cassé,

il y a un mousse sur le gaillard d'avant,

les passagers sont au nombre de douze,

le vent souffle NNE,

l'horloge marque trois heures un quart d'après-midi,

on est au mois de mai...

On demande l'âge du capitaine.

Gustave Flaubert.

Mes hexagones de confinement ont trouvé des copains,

de tailles et de couleurs variés...

Quand on a envie de rien s'est parfait comme dépaysement!!!

 En devenir faire pousser des fleurs...

Contorsionniste?

Merci à vous qui passez me voir.

Geneviève. 

Quelques brins de muguet
Au parfum printemps
Ouvrent les secrets
Du coeur des amants

Vert et blanc couleurs
Du bonheur promis
Aux émois du coeur
Belles embellies

Frêles clochettes
Brins de verdure
Aux amourettes
Fière figure

Brodé et monté le 1er Mai.

Depuis j'ai eu la chance d'avoir un vrai bouquet

offert  par 6 mains heureuses de la surprise.

Merci à vous.

Jour de premier mai
Envolée d'amour
Désir fou d'excès
Promesses d'un jour

Un brin de muguet
Comme un baiser chaud
Beau colifichet
Au revers des mots

Un parfum discret
Douce promesse
Joli mois de mai
Pour la tendresse

Quelques fleurs du jour
Rituel du temps
D'oubli des amours
Aux frasques du vent.

Jean Marc Butin.

A lire ici un beau texte.  

Pour vous quelques iris.

Merci à vous qui passez me voir.

Geneviève.

Dans les nuits d’automne, errant par la ville,
Je regarde au ciel avec mon désir,
Car si, dans le temps qu’une étoile file,
On forme un souhait, il doit s’accomplir.

Mes cubes ont rencontré une étoile.

 Enfant, mes souhaits sont toujours les mêmes :
Quand un astre tombe, alors, plein d’émoi,
Je fais de grands voeux afin que tu m’aimes
Et qu’en ton exil tu penses à moi.

Toujours des problèmes pour coudre

 là où il y a tous les petits angles de tissus qui se rejoignent.

 A cette chimère, hélas ! je veux croire,
N’ayant que cela pour me consoler.
Mais voici l’hiver, la nuit devient noire,
Et je ne vois plus d’étoiles filer.

François Coppée.

Le recto quelques points de poste, de bouclette et d'épines,

des perles et un sequin.

Pour le verso des points de noeuds,

le contour est fait avec un ruban

de lin et l'étoile avec mon tissu cube.

Prochain objectif de petites broches lunes...

Merci à vous qui passez me voir.

Geneviève.

Dieu laissa tomber de ses doigts
Une humble perle printanière,
Toujours blottie au fond des bois,
Tant elle a peur de la lumière !

June a mis son tutu pour vous souhaiter un bon 1er Mai.

La finition est pour aujourd'hui,

j'ai fini les masques pour la Région,

ils me restera à faire ceux pour les membres de ma famille!!!

Le Jardin de June - Créations Gribouille à Petits Points.

Sous la mousse
Du rocher
Tu crois en vain te cacher ;
Sous la mousse,
Verte et douce,
Malgré toi, petit muguet,
Ton parfum dit ton secret !

Madeleine m'a offert quelques brins de muguet

et un superbe coussinet ornera sa maison.

Les grilles sont toujours ici.

Là, fleurir en paix est ton espoir
De ta simplicité divine ;
Il faut te chercher pour te voir,
Mais sans te voir on te devine.

De jolis boutons de bois pour agrémenter le tout.

Lin 12 fils en 1 fil sur 1 fil félicitations.

Sous la mousse
Du rocher
Tu crois en vain te cacher ;
Sous la mousse,
Verte et douce,
Malgré toi, petit muguet,
Ton parfum dit ton secret !

Hippolyte-Louis Guérin de Litteau.

Michelle a relevé le défi hexagones

et nous offre une bulle de Bonheur.

Pour elle des tissus dans les tons de gris très sympathiques.

Bravo Michelle.

June le Petit Rat d'Opéra

 souhaite  un bon anniversaire à une Petite Princesse de 5 ans

qui aura sans doute un Joyeux Non Anniversaire

dans quelques jours.

Le Bonheur est dans le pré courez-y après le 11 mai.

En attendant

Merci à vous qui passez me voir.

Geneviève.

C'est la jeunesse et le matin.
Vois donc, ô ma belle farouche,
Partout des perles : dans le thym,
Dans les roses, et dans ta bouche.

L'infini n'a rien d'effrayant ;
L'azur sourit à la chaumière ;
Et la terre est heureuse, ayant
Confiance dans la lumière.

Pistache a rencontré des copains pour la carte postale d'Avril.

Ces lapinous ont envahi mon ordinateur!!!

Une broderie à refaire avec de petites fleurs bleues

 et peut être une petite version patch mais le cadre en tissu à suivre

car il me faudra un joli tissu à petites fleurs!!!

Quand le soir vient, le soir profond,
Les fleurs se ferment sous les branches ;
Ces petites âmes s'en vont
Au fond de leurs alcôves blanches.

Elles s'endorment, et la nuit
A beau tomber noire et glacée,
Tout ce monde des fleurs qui luit
Et qui ne vit que de rosée,

Pour changer un panier  d'amour.

Un mini croquet, un morceau de tissu chocolat

et des fleurs pour ce drôle de Pâques en confinement.

L'oeillet, le jasmin, le genêt,
Le trèfle incarnat qu'avril dore,
Est tranquille, car il connaît
L'exactitude de l'aurore.

Victor Hugo.

Ensemble - Créations Gribouille à Petits Points.

De beaux brins de muguet arrivent dans ma boîte mail

merci cela me fait chaud au coeur.

Tout un petit monde est venu dans le bois,

hérisson, oiseau,  fleur

une jolie barrière et les petits boutons.

Merci pour ces beaux brins d'amitié à suivre...

Merci à vous qui passez me voir.

Geneviève.

Le sol trempé se gerce aux froidures premières,
La neige blanche essaime au loin ses duvets blancs,
Et met, au bord des toits et des chaumes branlants,
Des coussinets de laine irisés de lumières.

Je vous promène au rythme des saisons en mode confinement.

Un petit exercice par claviers interposés.

Celui de Maryse dans son bel environnement fleuri !!!

Vous noterez l'hexagone vichy bien centré!!

Pour elle des hexagones de 3 cm et une belle bagarre pour un superbe résultat!!

Bravo Maryse!!!

Passent dans les champs nus les plaintes coutumières,
A travers le désert des silences dolents,
Où de grands corbeaux lourds abattent leurs vols lents
Et s’en viennent de faim rôder près des chaumières.

Chez moi le Petit Chaperon Rouge (modèle de chez Bétyle) se promène.

Mais depuis que le ciel de gris s’était couvert,
Dans la ferme riait une gaieté d’hiver,
On s’assemblait en rond autour du foyer rouge,

Et l’amour s’éveillait, le soir, de gars à gouge,
Au bouillonnement gras et siffleur, du brassin
Qui grouillait, comme un ventre, en son chaudron d’airain. 

Emile Verhaeren.

J'ai utilisé 8 de mes petits hexagones Tilda 1,5 cm.

A suivre d'autres missions impossibles si elles sont courageuses!!!

C'est pas de la tarte à retourner,

mais ils sont tellement beaux!!!

L'envers du décor.

L'indispensable outil pour retourner et rembourrer, une baguette chinoise.

La façon de les placer.

.

Les deux ensembles.

Le second est parti rejoindre  Betsy.

Et un petit dernier pour la route elle a relevé le challenge et de quelle manière!!!

Bravo Corinne il est trop chouette avec sa petite dentelle

 en parfaite harmonie avec ton petit monde.

Belle utilisation de tes trop beaux tissus.

Une vidéo ici et une planche d'hexagones peut être serez-vous tenté(es)!

Theresa DownUnder

Merci à vous qui passez me voir.

Geneviève.

Mes vers fuiraient, doux et frêles,
Vers votre jardin si beau,
Si mes vers avaient des ailes,
Des ailes comme l'oiseau.

La suite de mes finitions de Lundi.

Deux nouveaux coussinets lavande.

Il voleraient, étincelles,
Vers votre foyer qui rit,
Si mes vers avaient des ailes,
Des ailes comme l'esprit.

Au départ j'avais prévu de faire un carnet.

Une croix de Lorraine en référence à St Nicolas, des médailles,

une fleur en papier,

des perles et de la laine bouillie.

La Divine Bergère - Créations Gribouille à Petits Points.
Près de vous, purs et fidèles,
Ils accourraient nuit et jour,
Si mes vers avaient des ailes,
Des ailes comme l'amour.

Victor Hugo.

Trois roses en papier et une cage d'oiseau

montés sur une épingle ancienne, perles et laine bouillie.

Je suis au Jardin - Créations Gribouille à Petits Points.

De longues heures de petits  points

pour des broderies qui s'ennuyaient dans le panier depuis.....

Merci à vous qui passez me voir.

Geneviève.

Bientôt les aquilons

      Des dépouilles des bois vont joncher les vallons :

      De moment en moment la feuille sur la terre

      En tombant interrompt le rêveur solitaire.

      Mais ces ruines même ont pour moi des attraits.

      Là, si mon cœur nourrit quelques profonds regrets,

      Si quelque souvenir vient rouvrir ma blessure,

      J'aime à mêler mon deuil au deuil de la nature;

Profiter de ces longues journées pour faire des finitions.

Des Tralala qui attendaient ont rencontré Jeannot Lapin.

      De ces bois desséchés, de ces rameaux flétris,

      Seul, errant, je me plais à fouler les débris.

      Ils sont passés, les jours d'ivresse et de folie :

Deux coussinets d'automne à la saveur de la lavande.

      Viens, je me livre à toi, tendre mélancolie;

      Viens, non le front chargé de nuages affreux,

      Dont marche enveloppé le chagrin ténébreux,

      Mais l'œil demi-voilé, mais telle qu'en automne

      A travers des vapeurs un jour plus doux rayonne;

      Viens, le regard pensif, le front calme, et les yeux

      Tout prêts à s'humecter de pleurs délicieux.

Jacques Delille.

Pour Pâques une mini boîte  en papier.

Fautes de chocolats j'ai fait des décorations en pâte auto durcissante

avec un moule ancien chiné.

Merci à vous qui passez me voir.

Geneviève.