Forêt silencieuse, aimable solitude,
Que j’aime à parcourir votre ombrage ignoré !
Dans vos sombres détours, en rêvant égaré,
J’éprouve un sentiment libre d’inquiétude !
Prestiges de mon cœur ! je crois voir s’exhaler
Des arbres, des gazons une douce tristesse :
Cette onde que j’entends murmure avec mollesse,
Et dans le fond des bois semble encor m’appeler.
Oh ! que ne puis-je, heureux, passer ma vie entière
Ici, loin des humains !… Au bruit de ces ruisseaux,
Sur un tapis de fleurs, sur l’herbe printanière,
Qu’ignoré je sommeille à l’ombre des ormeaux !

Les jonquilles éraient là  prémice du printemps.

Tout parle, tout me plaît sous ces voûtes tranquilles ;
Ces genêts, ornements d’un sauvage réduit,
Ce chèvrefeuille atteint d’un vent léger qui fuit,
Balancent tour à tour leurs guirlandes mobiles.
Forêts, dans vos abris gardez mes vœux offerts !
A quel amant jamais serez-vous aussi chères ?
D’autres vous rediront des amours étrangères ;
Moi de vos charmes seuls j’entretiens les déserts.

François-René de Chateaubriand .

Chaque année tant que l'on peut encore marcher

retourner dans ce lieu de tant de souvenirs heureux

d'un autre monde où la folie des hommes n'a pas court.

Ne pas se lasser de la beauté toujours renouvelée.

Les fils d'araignée.

Nous avons dérangé les moineaux

quel doux son que le froufroutement de leurs ailes

accompagné de leurs pépiements.

Avoir la chance de voir Bambi et sa Bambinette à même pas 5 mètres

mais là pas de photo plus de batterie!!!

Au milieu des épines la vie.

Et sur mes silènes l'espoir.

Merci à vous qui passez me voir.

Geneviève.

A travers le bois fauve et radieux,
Récitant des vers sans qu’on les en prie,
Vont, couverts de pourpre et d’orfèvrerie,
Les Comédiens, rois et demi-dieux.

Profiter d'un temps radieux pour la ballade traditionnelle.

Hérode brandit son glaive odieux ;
Dans les oripeaux de la broderie,
Cléopâtre brille en jupe fleurie
Comme resplendit un paon couvert d’yeux.

Puis, tout flamboyants sous les chrysolithes,
Les bruns Adonis et les Hippolytes
Montrent leurs arcs d’or et leurs peaux de loups.

Pierrot s’est chargé de la dame-jeanne.
Puis après eux tous, d’un air triste et doux
Viennent en rêvant le Poëte et l’Ane.

Théodore de Banville

Pas encore de fleurs.

Lorsque la chaîne des Puits est dans la brume

le beau temps est de la partie.

Bon week end à vous.

Merci à vous qui passez me voir.

Geneviève.

...

Mais quand nous rentrions en ville, aux soirs tombants,
Si nous croisions le long des murs percés de grilles
Un long pensionnat de pâles jeunes filles
Portant des chapeaux ronds sans fleurs et sans rubans,

Prendre le chemin mystérieux qui nous conduit à la porte magique.

Les fées se sont crêpées le chignon.

Et si l’une aux yeux clairs avec un fin corsage
Où des seins nouveau-nés suspendaient leurs fardeaux,
Avec des cheveux blonds long-tressés sur le dos,
Si l’une avait souri doucement au passage,

Le rêve était exquis ! et, rentrés au dortoir,
- La mémoire des yeux nous aidant la pensée
C’était quelque lointaine et vague fiancée,
Et nous nous endormions, l’ayant aimée un soir !

Georges Rodenbach (extrait).

Nous sommes éblouies.

Quels sont ses bras qui se tendent.

Halloween se prépare.

C'est à qui mettra son plus beau costume.

Danger zone interdite ne pas dépasser le fil de fer.

Nous ne sommes pas au Canada.

La porte imaginaire au loin.

Il va falloir traverser le miroir.

Encore quelques pas et cela sera le retour  à la réalité.

Les elfes ont le choix des décorations

Houx

bonnet d'évêques 

le fusain

La mare de Gertrude la sorcière.

L'auvergne au loin.

Fin de l'histoire (apn en panne de pile)!!!

Les grues sont parties en avance de quelques semaines

et les merles commencent à attaquer le cotoneaster

prémices d'un hiver rude? J'espère qu'ils m'en laisseront un peu pour Noël!!! 

Prenez soin de vous.

Merci à vous qui passez me voir. 

Geneviève.

Combien mélancolique était la promenade
Trois par trois, en automne, aux fins d’après-midi,
Lorsque nous traversions un faubourg engourdi
Où sortait des maisons pauvres une odeur fade.

En longue file noire et morne, nous allions
Comme enrégimentés et nous parlant à peine
A travers la banlieue isolée et malsaine
Ecoutant dans le soir mourir les carillons.

Le Panier Mauve a semé des champignons partout

mais seulement du côté droit du bois.

Nous subissions déjà le coudoiement hostile
Des compagnons méchants qui nous faisaient souffrir :
Car ce sont les plus doux qu’on s’acharne à meurtrir.
Les plus inoffensifs des oiseaux qu’on mutile.

Nous marchions vers les champs comme des orphelins.
Sans jouer, sans pouvoir cueillir des fleurs aux berges ;
Quelques orgues pleuraient au loin dans des auberges
Et le ciel s’endeuillait aux ailes des moulins.

Parfois des paysans, au bord d’un pré qu’on fauche,
Tristes en nous voyant l’allure dans le vent
Des troupeaux résignés qu’un chien pousse en avant,
Nous tiraient leur bonnet avec un geste gauche....

Georges RODENBACH (extrait)...

 Les lutins ont aussi préparé Noël et ont habillé le fragon (petit houx)

Fait des abreuvoirs à oiseaux.

Commencé les plantations.

Le puit des fées est

gardé par  le serpent vert.

Le muguet est protégé

 par les fougères vertes et cuivres.

Les feuilles 

font des tapis bruissants et colorés.

Il faut suivre la flèche pour ne pas se perdre.

La sorcière Gertrude a ramassé  toutes les châtaignes pour sa soupe.

La marmite a débordé laissant quelques tâches sur les feuilles.

Etant généreuse elle a laissé des mûres aux animaux.

 A suivre...

Merci à vous qui passez me voir.

Geneviève. 

Habitude de marcher,
Habitude de courir,
Terre couverte et découverte,
Plus petite qu’un empire,
Bien étendue,
Mienne ici et là,
Ailleurs aussi,
Avec le geste pour rire
De cueillir
Les arbres et les promeneurs,
Leurs ombres et leurs cannes,
Le sol partout divisé.

Paul Eluard.

Profiter d'un beau mercredi

il faisait un temps idéal pour la promenade et décompresser.

Ne penser à rien  tout oublier, juste cheminer le nez en l'air ou par terre.

Sourire du quatre pattes qui traverse la route et prends les chemins!!!!

La promenade commence par de l'inattendu une croix sur le sol.

Non simplement le reflet des grillages.

 L'automne s'est installé à pas feutrés.

Encore quelques ombrelles.

Les lutins ont fabriqué des colliers.

La lumière jaillit.

Les arbres sont parés d'ors.

Le ruisseau chemine.

Nous ne margerons pas le festin des gnomes.

Une jolie famille avec ses petits bonnets.

Un petit chinois.

Un peu de lierre pour faire de la glissade.

Des lits de mousse pour faire du trampoline.

Vite cachons-nous sous les feuilles!!!!

A suivre..

Merci à vous qui passez me voir.

Geneviève.

Comme un cavalier noir sur sa route de feu,
De la croupe des monts soulevant des buées,
L’orage à l’horizon fouettant le ciel bleu,
Éperonne d’éclairs la fuite des nuées.

Il galope, sinistre, écrasant son chemin,
Dans l’air épouvanté roulant un bruit d’armure
Et, secouant la Mort aux ombres de sa main,
Des souffles de la Nuit déchaîne le murmure.

Tel je le vois passer, le cavalier de fer,
Au seul vent de ses pas découronnant les cimes,
Tel un amour cruel et venu de l’enfer,
Un jour traîna mon coeur vers d’éternels abimes !

Armand Silvestre.

Après l'orage le ciel était encore inquiétant,

des grondements roulants comme des troupeaux aux galops

et la clarté aveuglante qui côtoie un nuage gris mauvais signe!!!

Orage de grêles la voiture à quelques bosses,

la bordure de ma Petite Jardinière  est endommagée

plus de tomates, certaines fleurs non plus de têtes,

des bruits de verres cassés, 

les jardins ouvriers derrière chez nous sont fichus

certains grêlons avaient la taille d'une balle de ping pong.

Quelques grêlons sont restés un moment le long du mur du bâtiment

il faisait nuit en plein jour.

En 2 secondes la nature se déchaine.

Et en hauteur on voit ce qui arrive.

Juste le temps de fermer  fenêtres et volets.

Mais la nature nous fait aussi des cadeaux.

Après l'orage Miss Bambi a pris sont temps,

elle a regardé de tous les côtés,

a joué à cache cache,

c'est refait une beauté,

c'est étonnée,

a inspecté les lieux,

a fini par se poser

et prendre un brin de soleil entre les branches

sous l'oeil amusé du corbeau miauleur,

je vous assure il miaule comme un chat cet imitateur.

 Soyons reconnaissants cela aurait pu être pire!!!

J'espère que cela ne sera pas comme cela tout l'été.

Faites attention à vous.

Merci à vous qui passez me voir.

Geneviève.

Un bouquet de muguet,

Deux bouquets de muguet,

Au guet! Au guet!

Mes amis, il m'en souviendrait,

Chaque printemps au premier mai.

Trois bouquets de muguet,

Gai! Gai!

Au premier mai,

Franc bouquet de muguet.

Robert Desnos.

Pour aujourd'hui la promenade de lundi.

Une journée de mai parfaite pour la promenade.

Les euphorbes.

Des arbres qui grandissent.

La prochaine génération.

Echevelé.

Le trèfle mais pas de 4 feuilles.

Monter au ciel.

Revenir sur terre avec les dernières fleurs de lilas.

Quand l'aubépine fleurit le cheval tremble à l'écurie.

Le lamier jaune.

Chenille.

Escargot.

Canne de fougère.

Le géranium.

Une bébête.

Oxygène.

Bien empilé.

Le but de la promenade.

Bien caché.

Un morceau de mon bouquet.

Arum.

De l'intérieur.

Qu'il est long le chemin.

Dire bonjour aux copines.

Un petit galop.

Elles sont curieuses des humains.

Voir plus loin.

Les marguerites.

Tristesse de la civilisation.

A mettre dans une fenêtre.

Le petit pont de bois.

Vers le retour.

Je regardai un oiseau piqueur lorsque les chevreuils m'ont fait un coucou.

Fin de la promenade.

3 mai.

Pour aujourd'hui il fait chaud et venteux,

le karma à toutes ses fleurs les hexagones rouges sont en construction,

offert avec tendresse un fini et un en cours....

Bon dimanche à tous et toutes.

Merci à vous qui passez me voir.

Geneviève.

En Avril, le vent
joue avec les aubépines 

On l’entend
fredonner, sous les lilas en fleurs, 

Promenade de la semaine dernière

en quelques jours tout a changé.

Un air si doux qu’il
vous ravit le coeur ; 

Il caresse en
passant les muguets, il butine 

Dans les jardins
remplis de giroflées ; 

Les coucous commencent à passer.

Les peupliers
vibrent selon ses danses 

Et les ruisseaux
murmurent en cadence 

Pour célébrer son
haleine embaumée…

 Adolphe Retté.

Les petites euphorbes.

Les violettes des chiens sont bien présentes.

Pour le pissenlit

il est temps de s'envoler...

Le sceau de Salomon.

Les hommes font du bois que restera t'il de la forêt?

Ils font aussi des tipies.

Le muguet est sorti la pluie annoncée le fera t elle  grandir

à certains endroits il n'y a que des feuilles.

8 clochettes parfumés.

Le bois est sec.

Champignons.

Suivre le lierre.

Finir la tête dans les nuages.

La première promenade où le ciel n'était pas totalement bleu.

De l'art Abstrait.

Les pommiers et cerisiers n'ont pas tous gelés.

Cela fera la joie des petits oiseaux et des renards.

Elles sont au champs.

Il tonnait.

Le coucou chantait et les grillons nous donnaient la sérénade.

Les feuilles ont poussé.

Non pas des jonquilles.

Muscaris à toupet.

Mon bouquet.

Hier petit tour tranquille aux alentours il faisait étouffant

une journée morose.

Voilà pour la page nature.

Merci à vous qui passez me voir.

Geneviève.

Il est un sentier creux dans la vallée étroite,

Qui ne sait trop s'il marche à gauche ou bien à droite.

C'est plaisir d'y passer, lorsque moi sur ses bords

Comme un jeune prodigue égrène ses trésors.

Promenade du Mardi.

L'aubépine fleurit ; les frêles pâquerettes,

Pour fêter le printemps, ont mis leurs collerettes.

La pâle violette, en son réduit obscur,

Timide, essaie au jour son doux regard d'azur,

Et le gai bouton-d'or, lumineuse parcelle,

Pique le gazon vert de sa jaune étincelle.

Le muguet, tout joyeux, agite ses grelots.

Et les sureaux sont blancs de bouquets frais éclos

Les fossés ont des fleurs à remplir vingt corbeilles.

À rendre riche en miel tout un peuple d'abeilles.

Théophile Gautier.

 Un cognassier c'est égaré à l'entrée du bois.

Le soleil s'est invité.

Les anémones sont en nombre.

Elles font un joli couvre lit fleurit au feuilles de chênes.

La  fougère a déroulé ses cannes.

Le genêt a sorti ses petits chapeaux.

Les arbres gardent encore quelques feuilles.

On aperçoit son nez.

Lui a la tête en bas.

Lui est stupéfait.

Croyez-vous que les tailleurs de pierre s'en inspiraient.

Un coin de ciel bleu.

Un échevelé.

Des baies.

Des fleurs mais pas de feuilles.

Le cheval ne tremble pas à l'écurie pourtant il est fleurit.

La nature fait de jolies potées.

Rien dans la mare.

Euphorbes.

Muscaris.

Des fleurs de neige dans le ciel.

Les pulmonaires et leurs têtes multicolores.

Elles sont étonnantes.

Retour sur la route.

Mon bouquet.

Une ballade agréable au son des oiseaux.

Merci à vous qui passez me voir.

Geneviève.

J’errais solitaire comme un nuage
Qui flotte au-dessus des vallées et des monts,
Quand tout-à-coup je vis une nuée,
Une foule de jonquilles dorées ;
À côté du lac, sous les branches,
Battant des ailes et dansant dans la brise.

La pluie et la neige de janvier ont fait exploser la nature.

Drues comme les étoiles qui brillent
Et scintillent sur la Voie lactée,
Elles s’étendaient en une ligne sans fin
Le long du rivage d’une baie :
J’en vis dix mille d’un coup d’œil,
Agitant la tête en une danse enjouée.

Sous les feuilles la vie.

Les vagues dansaient à leurs côtés ; mais
Elles surpassaient les vagues étincelantes en allégresse :
Un poète ne pouvait qu’être gai,
En une telle compagnie :
Je les contemplais, les contemplais mais pensais peu
Au présent qu’elles m’apportaient :

Le fil n'est jamais très loin!!!

Les chatons.

Car souvent, quand je m’allonge dans mon lit,
L’esprit rêveur ou pensif,
Elles viennent illuminer ma vie intérieure
Qui est la béatitude de la solitude ;
Et mon cœur alors, s’emplit de plaisir
Et danse avec les jonquilles.

William WORDSWORTH

Traduction de Catherine RÉAULT-CROSNIER

Bourgeonnement.

Au creux d'un arbre.

Gouillat d'eau berceau de futures grenouilles?

Sommes-nous dans la cuve de l'aile ou la cuisse. Coluche va t'il en sortir?

Fleurs de givres.

Les insolites.

La petite maison dans la prairie.

Je me demandais s'ils étaient là vous le voyez. 

Le cri.

Etonnant voire effrayant de réalité qu'elle sorcière maléfique la statufié.

Cherchez bien!!!

Comment est ce que cela tient debout mystère.

La grande allée et ses mystères.

Ma licorne toujours là.

Un oeil.

Les grands châtaigniers sont presques tous morts.

Un nouveau désespéré l'autre a disparu.

La fin.

Il n'a pas changé!!!

Lui il est pas content du tout.

Il faut songer à rentrer.

Un peu de gui.

Les oiseaux ont laissé les baies.

Les cognassiers du Japon sont superbes.

Un petit bouquet.

Les violettes sentaient la violette.

Rien que du bonheur.

Bon dimanche.

Merci à vous qui passez me voir.

Geneviève.