Vieux jardins...
Qui n’aime ces jardins des humbles dont les haies
Sont de neige au printemps, puis s’empourprent de baies
Que visite le merle à l’arrière-saison ;
Où dort, couvert de mousse, un vieux pan de maison
Qu’une vigne gaîment couronne de sa frise,
Sous la fenêtre étroite et que le temps irise ;
Où des touffes de buis d’âge immémorial
Répandent leur parfum austère et cordial ;
Où la vieillesse rend les groseilliers avares ;
Jardinets mesurant à peine quelques ares,
Mais si pleins de verdeurs et de destructions
Qu’on y suivrait le fil des générations;
Où près du tronc caduc et pourri qu’un ver fouille,
Les cheveux allumés, l’enfant vermeil gazouille ;
Où vers le banc verdi les bons vieillards tremblants
Viennent, sur leur béquille appuyant leurs pas lents
Et gardant la gaîté, – car leur âme presbyte
Voit mieux les beaux lointains que la lumière habite, –
D’un regard déjà lourd de l’éternel sommeil,
Tout doucement sourire à leur dernier soleil ?
Jules Breton.
Merci à vous pour vos gentils commentaires.
Parfois de jolies matières inspirent.
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Laisser l'inspiration suivre son cours
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Les aiguilles voltigent au milieu des fils de fées,
des morceaux de rien.
Refaire des hellébores une évidence pour la couverture
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le voilà fini avec pour titre
"C'est moi qui l'ai fait".
Maintenant il faut tout appliquer
peut être refaire une page qui me chagrine.
A suivre un porte aiguilles mimosas
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Merci à vous qui passez me voir.
Geneviève.